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samedi 4 juillet 2015

La découverte du diabète - 18h aux urgences #3Histoire

Les popotames, la dernière fois, je vous laissais sur le suspense de l'arrivée de l'interne en réanimation dans la chambre. Je sais, c'est un abus total de laisser tant de temps sans raconter la suite. Mais, je me suis rendue compte qu'il n'était pas si facile de parler de soi.

Avec le recul, cela reste des moments compliqués et il n'est pas toujours facile d'en parler. Je ne veux pas vous inquiéter, ni avoir l'air de trop me plaindre. Cependant, je vais quand même vous raconter le moment qui , selon moi, est l'un des plus drôles.


L'interne en réanimation est donc venue me voir. Elle m'a expliquée que le fait d'être essoufflée était un des symptômes précurseur  du coma. Donc j'ai finalement bien fait d'en parler à l'interne. A ce moment, j'ai seulement compris que mes reins risqués de lâcher car il avait trop travaillés à cause des quantités d'eau que je buvais. On ne m'avait pas encore parlé du problèmes de l'acétone. Le médecin m'a donc expliqué que je serais peut-être transférée en réanimation pour avoir une surveillance plus poussée.


Il faut dire que les urgences étaient bondées. L'infirmière qui devait passer toutes les 30 minutes passait plutôt toutes les 90 minutes.

On m'a alors installée une sap d'insuline. Il s'agit d'un appareil qui est relié à la perfusion et qui va injecter l'insuline de façon régulière selon le calibrage. A ce moment, je me souviens avoir eu un moment de panique.

On me dit qu'on ne me donne pas de traitement pour ne pas me faire subir un traitement à vie. Et là, aux urgences, on me met de l'insuline. J'étais encore sur le fait que j'avais un type 2 qui pouvait se corriger.

Me voilà donc clouée au lit, à attendre l'effet de l'insuline. Ma mère a enfin pu me rejoindre et j'ai pu lui expliquer le peu d'informations que j'avais. Il ne restait plus qu'à attendre....

Toutes les 30 minutes, une infirmière stagiaire venait pour prendre ma glycémie... avec l'appareil qui fait mal... Je ne veux pas être méchante... je ne pense pas qu'elle vienne un jour sur mon blog... mais j'espère sincèrement qu'elle va s'améliorer... elle nous a fait un peu peur...

Déjà, elle devait me piquer le doigt pour faire une goutte de sang et après la mettre sur une languette. Il peut arriver que le test ne fonctionne pas et qu'il faille recommencer. Dans ce cas, il faut rappuyer sur le doigts pour faire sortir une nouvelle goutte de sang. Mais notre chère infirmière stagiaire, que nous allons nommer, Mlle Sadique, me repiquait le doigts. Ce qui veut dire, que pour un dextro, j'avais en moyenne 3 piqûres sur le doigts. Je vous laisse imaginer l'état de mes doigts.

Ensuite, on a remarqué qu'elle me faisait deux languettes. Nous avons donc demandé à quoi cela correspondait. Nous apprenons que la première est pour la glycémie et la deuxième l'acétone. Nous avons donc naturellement demandé à quoi correspondait l'acétone et nous avons eu pour réponse:

"Je ne sais pas mais quand l'interne à vu le résultat, il a fait...*Mime la tête OMG*"

Voilà, voilà, je pense que cela se passe de commentaire sur le niveau de tact de cette personne

On se retrouve la semaine prochaine pour un autre article.

Xo Xo les Popotames!!

3 commentaires:

  1. Super rassurante cette Mlle Sadique ! xD C'est un peu aberrant quand même, elles sont censées rassurer les patients et non pas les faire stresser encore plus pendant qu'ils attendent ...

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